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12/02/2017

Sermon de Malika Dif à la Grande Mosquée de Toul : « Pour les femmes Musulmanes, interdiction formelle d’épouser un non-Musulman »

Conséquence de l'immigration extra-européenne, les réseaux islamistes se sont fortement implantés depuis quelques années dans l'est de la France, et continuent de s'étendre, en particulier sous l'influence de Amine Nejdi, le président marocain du Conseil Régional du Culte Musulman (CRCM) de la région Lorraine. La Mosquée de Toul, petite ville de 16 000 habitants près de Nancy, constitue un des maillons de ce réseau islamiste, tout comme les villes de Pont-à-Mousson, Behren-lès-Forbach, Tomblaine-Nancy, Metz, Mulhouse, Strasbourg, Haguenau, entre autres, déjà analysées sur "Islam mine l'Europe".


Fidèles Musulmans de la Mosquée de Toul

Avant de devenir imam de la Mosquée de Tomblaine-Nancy, Amine Nejdi était le prédicateur de la Mosquée de Toul.

Amine Nejdi considère sur son site internet officiel, qu’une femme qui ne porte pas de voile islamique incite à la perversion, une saleté qui attire les mouches. Il explique également que le combat armé contre les mécréants, le Jihad Islamique, est une nécessité contre les personnes hostiles à l’Islam.

Amine Nejdi, imam de la Mosquée de Tomblaine-Nancy, conserve des liens étroits avec les responsables de la Mosquée de Toul. Le 28 janvier 2017, il y donnait une conférence.


"Revenir aux pages de l'Histoire, pour voir ce que l'Islam a donné à la France et à un autre pays que la France. Allez voir au Moyen-âge, l'époque des Lumières, comment l'époque des Lumières a été construite. C'était bel et bien grâce à l'apport de la civilisation andalouse musulmane. Cette civilisation qui reste jusqu'à maintenant, l'une des meilleures civilisations qui a montré ce qu'est la vraie tolérance, ce que c'est que la vraie Fraternité, ce qu'est le respect des croyances religieuses.
L'Islam, le Christianisme, le Judaïsme ont vécu pendant sept siècles durant, dans la paix en Andalousie sous l'égide de la législation musulmane. Chacun trouvait son compte, chacun trouvait sa liberté, aucun lieu de culte n'a été profané des autres religions. Allez demander aux Juifs Arabes, aux Chrétiens Arabes, qui vivent parmi les Musulmans depuis des siècles, est-ce que leurs droits sont bafoués ? Est-ce que leurs temples sont profanés ? Est-ce que leur cimetières sont gammés ? Et ils vous répondront qu'ils se sentent chez eux, qu'ils se sentent en protection avec l'Islam, parce que l'Islam n'est que la continuité des autres religions monothéistes."

[21:15]
Conférence de Amine Nejdi sur "l'islamophobie, une menace pour la république", à la Mosquée de Toul le 21 août 2009.

La prédication de Amine Nejdi est un classique de la propagande islamiste donnée devant les Fidèles. L'Occident persécuterait les Musulmans, alors que les occidentaux leurs seraient redevables d'avoir créé une civilisation universelle tolérante et fraternelle islamique ayant germé en Andalousie sous les califats arabo-musulmans, et imprégné ensuite toute l'Europe Occidentale en léguant généreusement un savoir philosophique et scientifique exceptionnel, favorisant le rayonnement culturel de l'Europe des Lumières. Dans les pays musulmans, les Chrétiens et les Juifs vivraient harmonieusement sous la protection des lois islamiques depuis des siècles.

Amine Nejdi suggère et distille ainsi dans l'inconscient collectif des Musulmans, une forme de frustration, d'injustice. Les Musulmans seraient aujourd'hui opprimés et persécutés par ceux auxquels ils auraient transmis un immense héritage. Cette légende répandue dans les milieux islamistes, ainsi que dans les universités françaises et européennes, est largement démentie par les faits historiques.

Dans son ouvrage "Le mythe du paradis andalou" (livre en anglais), l'universitaire espagnol Darío Fernández-Morera, documents historiques à l'appui, démonte le mythe de l'existence d'une Espagne tolérante, fraternelle dans laquelle Musulmans, Chrétiens et Juifs auraient vécu pacifiquement pendant des siècles sous la bienveillance des lois islamiques.

Extrait de l'ouvrage de Darío Fernández-Morera afin de donner un aperçu de la "tolérance islamique" :
"Dans la jurisprudence malékite, une esclave sexuelle achetée sur une place de marché, ou capturée dans un raid guerrier, ayant des rapports sexuels avec son maître, devient son esclave sexuelle, une "jariya" (ou djariya, une concubine).
Sous la dynastie Omeyyades, Al-Andalous est devenu un centre de commerce et d'échanges d'esclaves : jeunes femmes esclaves sexuelles, même quelquefois âgée de 11 ans, enfants mâles castrés pour devenir des eunuques dans les harems, enfants mâles capturés et entrainés dans des campements pour devenir des esclaves guerriers, enfants utilisés comme jouets sexuels par les puissants (comme le calife Abd-Al-Rahman III qui était "amoureux" d'un enfant Chrétien capturé nommé Pelayo : refusant les avances sexuelles du Calife, Pelayo a alors été torturé, martyrisé et tué), hommes utilisés comme serviteurs ou travailleurs pour tout usage concevable, les êtres humains de tout âge et race étaient achetés et vendus.

Le prix d'un esclave dépendait de son âge, de son sexe, de sa race, et de ses capacités. Les esclaves blanches, en particulier les blondes, souvent capturées dans des raids menés sur les terres chrétiennes, étaient les plus recherchées.
En 912, pendant le règne de l'âge d'or du Califat Omeyyades de Cordoue, le prix d'un esclave mâle noir était de 200 dirhams (pièces) d'argent. Une fille noire de Nubie étaient vendue pour 300 dinars d'or. Une femme blanche sans éducation coûtait 1 000 dinars d'or. Une femme blanche capable de chanter, valait 14 000 dinars.
La cour du Calife Abd-Al-Rahman III comptait 3 750 esclaves, un harem de 6 300 femmes, et son armée incluait 13 750 esclaves guerriers."
Darío Fernández-Morera, "Le mythe du paradis andalou" p158-159

Les conquérants jihadistes Musulmans qui ont envahi l'Espagne de 711 à 1492, ont provoqué pendant des siècles guerres entre factions rivales pour la conquête du pouvoir, conflits ethniques et religieux, destruction de villages, d'Églises et de Synagogues, persécutions et réduction en esclavage des populations locales chrétiennes et juives. A l'image de Al-Andalous, dans les pays musulmans, les Chrétiens et les Juifs subissent une extinction inexorable, par l'interdiction de construction de nouveaux lieux de culte, les brimades et les persécutions.
Au Maroc, les Chrétiens ne représentent plus qu'une population de 8 000 personnes, et il n'y a plus que 4 000 Juifs. 99,9% de la population marocaine est musulmane, autant dire que la présence du Christianisme et du Judaïsme est maintenant anecdotique. Tout comme en Algérie, où la communauté chrétienne est devenue pratiquement inexistante (0,2% de la population algérienne), le simple fait de posséder une Bible peut être passible de poursuites judiciaires.

Nous sommes bien loin de la rhétorique déployée par Amine Nejdi décrivant un monde musulman pacifique et tolérant.


« Les Juifs n’ont pas cru ni à ce qui leur a été révélé, ni au Prophète Mohammed, lorsqu’il ne leur restait plus aucun argument auquel ils puissent se tenir, ils ont voulu ruser et tromper le Prophète. Encore une fois, la méthode des Juifs a toujours été celle-là dans l’Histoire, lorsqu’ils sont au pied du mur, ils emploient la ruse. »
Sermon du prédicateur Farid Al Ansari.

Le prédicateur antisémite marocain Farid Al Ansari (à gauche), invité par Amine Nejdi (à droite) à la Mosquée de Toul en mars 2007 (hard-copy)

Le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) Anouar Kbibech (en cravate), invité par Amine Nejdi en janvier 2016 à la Mosquée de Tomblaine-Nancy. Deux des figures les plus emblématiques du réseau islamiste misogyne et antioccidental marocain en France.

Le prédicateur misogyne, antioccidental et antisioniste Hassan Iquioussen figure en vedette sur une pleine page du site officiel de la Mosquée de Toul. Il y a donné une conférence le 1er mai 2010 (hard-copy).

Hassan Iquioussen, a par le passé tenu des propos ouvertement antisémites. Il diffuse aux Fidèles Musulmans dans ses conférences données dans plusieurs Mosquées de France, une propagande politique antioccidentale, antisioniste et antiaméricaine. il refuse la mixité sociale homme/femme, et nie le génocide arménien, Hassan Iquioussen est une référence théologique pour les responsables de la Mosquée de Toul.

Les responsables de la Mosquée de Toul ont également des relations avec Malika Dif, une convertie à l'Islam qui arpente les associations islamiques depuis plus d'une trentaine d'années pour donner des conseils aux femmes Musulmanes afin de bien les éduquer. Ses fréquentations sont proches de la frange de l'Islam radical, de l'organisation politique des Frères Musulmans en particulier.

Malika Dif a donné une conférence à la Mosquée El Kaouthar de l'Union des Musulmans de Rouen (UMR) en 2010 (hard-copy). Ce lieu de culte a déjà reçu le prédicateur antisémite Hani Ramadan, ou encore l'imam Mahmoud Doua, deux pontes de l'organisation politique antioccidentale des Frères Musulmans en France (UOIF).
Hani Ramadan compare par exemple les Juifs à des "serpents, une race de vipères" dans une conférence donnée à Bruxelles le 1er mai 2004.
Malgré cela, le maire socialiste Yvon Robert est pourtant prêt à donner son accord pour l'agrandissement de la Mosquée El Kaouthar de Rouen.

Pour se faire une opinion de l'idéologie véhiculée par Malika Dif, extrait d'une de ses conférences donnée à la Mosquée de Toul le 5 juin 2011.

"L'homme Musulman peut épouser une femme qui n'est pas Musulmane, à condition qu'elle soit croyante, Chrétienne ou Juive."
[...]
"Par contre, une femme Musulmane n'a pas le droit d'épouser un non-Musulman, quel qu'il soit, croyant ou pas croyant. Interdiction formelle, c'est tout. Je n'entrerai pas dans les détails vous comprenez facilement pourquoi. Le mari est le chef de famille, la femme se trouve en état d'infériorité dans cette situation, et le mari va l'empêcher de pratiquer correctement, il va lui ramener à la maison de l'alcool dans son frigidaire, il va lui ramener des amis à lui avec qui il a été voir un match de foot ensuite ils vont boire quelques bières à la maison, et vont raconter des bêtises, ils ne vont pas forcément avoir du respect pour la femme, etc.
Problème de culture et de toute façon l'Islam a dit non, il y a un verset du Coran qui nous dit clairement les choses, et donc pour les femmes Musulmanes, interdiction formelle d'épouser un non-Musulman.
Et donc, les soeurs, faites comme si vous étiez en train de passer dans une avenue où il y a de belles toilettes dans les vitrines, et que vous n'avez pas un sou en poche. Et bien vous passez sans regarder. Je pense que vous avez compris ce que j'ai voulu dire. On ne s'attarde pas à regarder ce à quoi on n'a pas droit."
[01:45:56]
"Quand on marche dans la rue, il y a les kiosques à journaux avec des femmes dénudées, il y a des publicités, il y a des personnes qui sont habillées de telle façon qu'elles en sont gênantes, etc... Baisser votre regard, cela veut dire que quand vous êtes dans un endroit, et que vous avez entrevu quelque chose de gênant, vous détournez le regard, et vous ne retournez pas pour regarder. Parce que le deuxième regard devient un péché, n'est-ce pas ?"
[01:49:56]
Sermon de Malika Dif à la Grande Mosquée de Toul sur "la place de la femme en Islam", le 5 juin 2011.

Malika Dif nous décrit une société islamique archaïque, légiférée par les lois coraniques.
Le Musulman pratiquant peut épouser une femme Chrétienne ou Juive, mais la femme Musulmane ne peut pas épouser un Chrétien, ni un Juif ! En effet, la femme Musulmane est considérée comme plus faible et influençable, elle se doit de baisser les yeux devant les kiosques à journaux, et elle "n'a pas droit" aux belles toilettes.
Il s'agit là typiquement d'une propagande d'embrigadement des femmes Musulmanes qui se doivent de s'isoler dans la communauté musulmane et suivre ses principes, c'est-à-dire se couper du monde non-islamique, alors que le Musulman peut se permettre de fréquenter des femmes Juives ou Chrétiennes.

Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle, participe aux journées portes ouvertes de la Mosquée de Toul du 16 et 17 janvier 2016, offrant ainsi officiellement une légitimité aux islamistes fondamentalistes marocains du lieu de culte.

Le maire socialiste Alde Harmand (au centre) en compagnie de l'imam de la Mosquée de Toul Nourddine Amzil (à droite) le 8 janvier 2015 après les attentats perpétrés contre Charlie Hebdo. Les commémorations figurent en bonne place dans la stratégie des islamistes pour endormir les élus de la République et imposer progressivement les lois coraniques aux masses musulmanes.

article publié sur htpp://islamineurope.unblog.fr le 12 février 2017