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21/06/2014

Les Musulmans fréquentant la Grande Mosquée de Bayonne sont-ils des citoyens français ?

Depuis environ deux décennies, l'Islam se développe progressivement dans les régions du sud-ouest de la France. Plusieurs associations se crééent afin de structurer l'enseignement de la religion de "Paix et Tolérance", en particulier par la demande et l'obtention des différentes municipalités, de terrains pour y construire des Mosquées. On peut noter entre autres dans la région Aquitaine, l'édification de la Grande Mosquée de Libourne, celle de Bordeaux chère au maire UMP Alain Juppé, ou encore celle de Cenon, (avec son imam Mahmoud Doua), toutes diffusant un Islam rigoriste et fondamentaliste.
Les habitants du pays Basque, fiers de leur culture et de leurs traditions, ne sont pas en reste et constatent chaque jour que certains quartiers de leur patrimoine se modifient face à l'immigration au fil des années, avec le concours des responsables politiques locaux.

On peut noter que la municipalité de la ville de Bayonne dirigée à l'époque par le maire UMP Jean Grenet, a "offert" en 2007, sous les pressions et les revendications, un terrain de 2000 m² à l'Association Culturelle des Musulmans de la Côte Basque (ACMCB), la signature d'un bail emphytéothique de 10€ le m² au mépris de la Loi de 1905 de séparation de l'église et de l'état, la République ne devant favoriser aucun culte.

L'ACMCB, sous la présidence de Abderahim Wajou, a pu en 2008 démarrer le chantier de la Mosquée sur ce terrain. Le 30 août 2011, jour de la fin du ramadan, les fidèles ont prié pour la première fois dans le nouvel édifice.

La Mosquée est construite sur un terrain de 2 000 m² et dispose d’une capacité d’accueil de 300 personnes avec deux salles de prières, une école coranique avec deux salles de cours, une bibliothèque et une salle de conférence. Un minaret symbolique surmonte la Mosquée (pour un futur appel à la prière, comme à Hambourg ?). La construction de cet édifice a coûté près de 700 000 euros. Le complexe islamique a été inauguré en mars 2014.

La Mosquée de Bayonne

Le minaret de la Mosquée de Bayonne

Quel Islam est diffusé par les prédicateurs aux fidèles Musulmans de Bayonne ? Un appel à la Fraternité, un hymne à l'Amour, à la Paix, à la Tolérance ? Cele ne semble pas faire partie des priorités du dogme, sur leur site Internet officiel, les responsables de l'ACMCB gérant la Mosquée de Bayonne sont plutôt confrontés à un problème existentiel beaucoup plus préoccupant : comment concilier les lois de la charia islamique incompatibles avec les Lois de la République française ?

ci-dessous, extrait de la page du site "Respecter la loi du pays et se référer aux Coran et Sunna : comment ?" (hard-copy1) (hard-copy2)

"Respectez-vous les lois françaises ou bien les principes du Coran ?

Réponse :

Nous musulmans nous référons (tahkîm) à nos sources – Coran et Sunna – et sommes respectueux des lois du pays dans lequel nous vivons. "En tant que citoyens ou résidents étrangers d'un pays donné, les musulmans sont liés à un contrat avec ce pays. Or l'islam enseigne au musulman de respecter le contrat qu'il a conclu.
Ainsi, le Prophète avait conclu des traités internationaux, des traités qu'il avait conclus avec d'autres Etats-cités de l'Arabie d'alors : le Coran parle de "peuples avec qui vous avez conclu un traité" (Coran 4/90) ; le Prophète avait conclu un traité de dix ans avec la Mecque, en vertu duquel les musulmans de La Mecque ayant émigré à Médine seraient renvoyés à La Mecque ; il respecta les clauses du traité et fit retourner Abû Jandal, un musulman venu de la Mecque (rapporté par al-Bukhârî). Ceci concernait les traités entre nations.
Maintenant, en venant s'installer dans un pays (que ce soit définitivement en ce qui concerne les citoyens ou temporairement en ce qui concerne les résidents étrangers), les musulmans ont conclu un contrat avec les autorités du pays. Ici il ne s'agit pas d'un traité (mu'âhada) entre deux Etats mais d'un contrat (mu'âhada) entre un Etat et les personnes qui y résident. Cf. Fatâwâ mu'âssira, tome 3 pp. 642-644."

On constate d'après l'ACMCB, qu'en France, les Musulmans ne sont pas sous l'autorité de la législation française. Ils passent un "contrat" (mu'âhada), qui les engage à respecter les lois du pays d'accueil, à condition qu'elles ne s'opposent pas aux lois islamiques. Il s'agit là d'une très grave dérive communautariste, qui voit s'installer sur notre territoire un groupe d'individus, une communauté, étrangère culturellement à l'identité locale, avec une possibilité éventuelle de faire scission sur le long terme si l'incompatibilité entre les deux systèmes s'avère flagrante.

"B.1.2 : La loi du ne dit rien de quelque chose que nous considérons obligatoire : "Ainsi en est-il du caractère obligatoire des cinq prières quotidiennes. En quoi le fait de devoir respecter la loi française empêcherait-il de les accomplir ?"

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"B.2) La loi du pays rend quelque chose obligatoire alors que nos sources nous l'interdisent formellement, ou nos sources rendent quelque chose obligatoire alors que la loi du pays nous l'interdit formellement. Ou bien nos sources ont désigné une façon précise (tarîq mu'ayyan) pour réaliser tel objectif (devenu nécessaire) alors que la loi du pays en désigne une autre :

"Dans ce cas il s'agira d'orienter les musulmans vers la solution, dans la loi du pays, qui permet de pratiquer ce que disent nos sources. Ainsi, une jeune musulmane qui porte le foulard ne peut plus le porter quand elle entre, en tant qu'élève, dans les salles de l'école publique ; il s'agira donc d'orienter cette jeune fille vers une école privée qui l'autorisera à porter ce foulard, ou à suivre des cours par correspondance.
Les musulmans devraient également créer des écoles privées, similaires à celles que les protestants, les catholiques et les juifs en ont créées."
"Quand on vit dans un pays, les lois qui déclarent quelque chose strictement obligatoire ou strictement interdit, et qui menacent le contrevenant d'emprisonnement etc. sont contraignantes ("muk'rih"). C'est pourquoi, dans le cas B.2.2 cité plus haut (c'est le seul cas où la question se pose), le musulman se conformera à ce que dit la législation du pays où il vit, considérant qu'il y a contrainte ("ik'râh") ;
[...]
"Ceci n'empêche pas qu'en tant que citoyen, en même temps qu'il se conforme en actes à une telle loi, le musulman proteste et dise qu'il considère celle-ci injuste. Ainsi le disons-nous à propos de la loi contre le port du foulard par les élèves de l'école publique."

Pour l'ACMCB, les lois de la Charia sont incompatibles avec celles de la République : une femme Musulmane doit pouvoir porter librement son hijab partout sans contraintes, y compris dans les écoles publiques. La loi contre le port du voile à l'école est injuste, les Musulmans sont donc discriminés dans un pays hostile à l'Islam.
En attendant de jouer de leur influence par des pressions, des revendications afin de pouvoir modifier ces lois républicaines "liberticides", les responsables de la Mosquée de Bayonne conseillent aux Musulmanes de s'inscrire dans les écoles privées coraniques respectant la Charia.
Ces jeunes filles Musulmanes, sous l'influence des imams, seront-elles pleinement intégrées dans la vie en société ?

Les responsables de la Mosquée de Bayonne militent contre la loi interdisant le port du voile islamique dans les écoles publiques : un bras de fer contre les institutions de l'État dont l'enjeu est l'endoctrinement des futures jeunes bayonnaises. (illustration : femmes en hijab au Pakistan)

 

Toujours sur la page traitant de la Loi de la Charia, une autre problématique soulevée par les responsables de l'ACMCB : comment doivent se comporter les Musulmans en cas de conflit armé ? (Pourquoi cette question ? La guerre revêt-elle une importance particulière dans le culte musulman ?) Extrait en gras italique ci-dessous :

"Si le pouvoir exécutif ou l'assemblée législative du pays mobilise les citoyens pour aller au combat, que faire ?"

"Imaginez que les citoyens d'un pays donné soient mobilisés pour aller combattre des habitants d'un autre pays et que cette guerre soit injuste. En vertu des limites au cas de contrainte que nous venons de voir, les musulmans ne pourront pas participer à ce combat. Mais attention, ce n'est pas le fait de voir si en face il y a des musulmans qui soit seulement à prendre en considération : des innocents sont des innocents, musulmans ou pas."

Les Musulmans ne seraient pas sous l'autorité de l'État français. Ils ne peuvent partir au combat et servir la patrie, que si cette guerre est "juste". Qu'est-ce qu'une guerre juste ? Les imams n'en donnent pas la définition, mais ils sont les seuls garants pour définir les causes justes capables de préserver l'intérêt des Musulmans.

Ces imams s'apprêtent-ils à construire un futur État dans l'État ? Pour islamiser progressivement la région, on constate que les responsable de l'ACMCB procèdent par étapes, Abderrahim Wajou et son successeur ont été en contact avec les abattoirs de la région pour que leurs responsables produisent de la viande halal, par l'abattage rituel musulman finançant la construction de Mosquées, et qui écarte la viande de porc, jugée impure.
Imposer le port du voile islamique, le hijab, convaincre les boucheries et les abattoirs de produire de la viande halal, changer progressivement le paysage culturel et ethnique des quartiers et des villes, revendiquer la supériorité des lois islamiques de la Charia sur les Lois de la République.
Tel est le programme de l'ACMCB pour communautariser sur le long terme la région basque. En misant également sur l'expansion de l'Islam par la construction d'autres Mosquées, comme celle de Portugalete dans le pays basque espagnol.

Inauguration de la nouvelle Mosquée à Portugalete en Biscaye (Espagne) : dans quelques décennies, les habitantes du Pays Basque seront-elles toutes voilées ?

"Le nombre de maghrébins a augmenté, donc automatiquement, ils étaient à l'étroit et cherchaient un lieu de culte différent. Ils m'avaient proposé quatre ou cinq projets que j'avais refusé pour des raisons urbanistiques ou de sécurité tout à fait valables, à tel point, qu'ils étaient très en colère après moi et étaient venus manifester un samedi devant la mairie de Bayonne, persuadés de l'invalidité de l'obstruction.
Or, ce n'est pas le cas, et je l'ai prouvé par la suite, puisqu'on a identifié un terrain qui appartenait à la communauté de l'agglomération que nous avons acheté et revendu à la fois aux portugais, à l'association de divulgation de la culture portugaise, et aux musulmans."

Jean Grenet, maire UMP de Bayonne jusqu'en mars 2014, cède aux pressions et revendications de l'ACMCB en participant activement à l'islamisation de sa ville

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 21 juin 2014