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30/11/2013

Pour Amine Nejdi, imam de la Grande Mosquée Assâlam de Tomblaine-Nancy : le Jihad, combat armé, est une obligation contre les non-Musulmans hostiles à l’Islam

Tomblaine est une petite commune française d'environ 7 800 habitants, située dans le département de Meurthe-et-Moselle de la région Lorraine, dans la proche banlieue de Nancy.

Depuis trois décennies, l'est de la France jouit d'une démographie Musulmane en forte croissance, de grandes Mosquées fleurissent rapidement dans les villes, comme la Grande Mosquée de Strasbourg, infiltrée par l'idéologie des Frères Musulmans, et inaugurée en 2012 par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en personne.

Pour répondre aux besoins cultuels, la communauté Musulmane de Tomblaine ne reste pas inactive et en 2000, le docteur d'origine marocaine Amine Nejdi créée l’Union Jeunesse et Culture (UJEC) composée à l'époque de jeunes adultes de 16 à 20 ans , l'association fait l’acquisition d’une salle de prière en attendant de construire un projet de mosquée digne de ce nom. En 2006, l’UJEC lance son projet sur un terrain de 5000 m², en achetant un ancien aquarium qu’elle réaménage en Mosquée. le Dr Amine Nejdi devient l'imâm de la mosquée Assalâm de Tomblaine-Nancy et président du Conseil Régional du Culte Musulman (CRCM) de Lorraine.

Amine Nejdi, imam de la Grande Mosquée Assâlam de Tomblaine-Nancy et président du Conseil Régional du Culte Musulman de Lorraine (CRCM)

A peine ouverte, plus de 300 enfants se sont inscrits pour suivre les cours de l'école coranique rattachée à la Mosquée pour la rentrée 2012/2013 et de nombreuses familles s’installent près du lieu de Culte.


La Grande Mosquée de Tomblaine-Nancy

Quelles sont les prédications et l'idéologie enseignées aux jeunes Musulmans de Tomblaine ? Sur le site internet officiel tenu par Amine Nejdi http://al-wassat.com (hard-copy), on peut y lire les principales directives pour initier les Musulmans à l'apprentissage de la Religion de "Paix et Tolérance".

Sur le port du voile islamique, voilà ce que préconise Amine Nejdi :

"Les caractéristiques de la tenue des croyantes"

"À l’instar des premières musulmanes, les croyantes d’aujourd’hui se conforment à la volonté d’Allâh et se couvrent, convaincues du bien-fondé de cette prescription divine. L’Islam n’a pas imposé un habit particulier à la femme, celle-ci est libre de choisir ses vêtements du moment que certaines conditions sont réunies :
- sa tenue doit être large et opaque
- elle ne doit pas ressembler (dans son ensemble) à l’habillement masculin
- elle doit couvrir l’ensemble de son corps excepté son visage et ses mains.
Grâce à la latitude qui leur est offerte, les femmes peuvent ainsi vivre pleinement leurs convictions spirituelles tout en s’intégrant à leur contexte social, quelle que soit leur époque. Leur tenue rappelle aux hommes la dimension spirituelle de leur être, protège leur intimité et leur personne tout en les honorant."

"Le hijâb, une libération à l’état pur"

"L’humilité et la chasteté, deux notions essentielles en Islam, ne peuvent être atteintes qu’en respectant certaines normes vestimentaires et comportementales. Une femme qui adhère complètement aux principes islamiques se conforme automatiquement aux exigences de l’habillement prescrites par le Coran. C’est un acte de foi qui rehausse sa personne dans les sphères de l’honorabilité, du respect et de la dignité. Sa tenue devient alors son libérateur par excellence puisqu’elle est ainsi reconnue en tant qu’individu pour son intelligence et sa personnalité, non pas pour sa beauté (ou sa laideur).
Elle ne peut être considérée comme un simple objet sexuel, car ses vêtements la libèrent des carcans des standards d’attractivité et de la scrutation typiquement masculine. En effet, la musulmane ne cherche à impressionner personne, ni en portant des vêtements à la mode ni en adoptant la dernière coupe de cheveux en vogue. Elle est une femme qui quitte son domicile pleine d’assurance et qui ne court pas derrière les regards admiratifs pour nourrir son amour-propre."
"Le modèle d’émancipation à l’occidentale ne fait que transférer l’enfermement de la femme des chaînes de la famille patriarcale aux carcans de l’exploitation de la femme-objet orchestrée par la société. Malheureusement, une majorité de non musulmans rejettent l’idée d’une émancipation féminine par le « hijâb », c’est pourquoi les femmes musulmanes doivent encore et toujours se battre pour faire accepter leur choix de vie. Il est inacceptable au 21ème siècle de voir une poignée d’individus contraindre les femmes à suivre des valeurs fort éloignées de leurs aspirations. Ainsi, personne n’a le droit de forcer une femme à retirer son voile ni la contraindre à le porter."
"Le hijâb, une libération à l’état pur" sur le site internet de la Mosquée de Tomblaine-Nancy administré par Amine Nejdi (hard-copy)

Pour Amine Nejdi, le corps de la femme est une abomination et doit être caché des hommes pour ne pas susciter chez eux le désir et l'envie, une tentation permanente dont ils doivent se détourner pour ne pas être pervertis. La femme doit se couvrir d'un Hijab, un voile "large et opaque" qui recouvre "l’ensemble de son corps", donc toutes les courbes féminines, (taille, hanches, jambes, cou, nuque, cheveux, décolleté, fesses).
D'après Amine Nejdi, le Hijab rend la femme respectable, sans le voile, une femme n'est q'"un simple objet sexuel".
Amine Nejdi perçoit le port de la tenue islamique comme un combat contre "le modèle d’émancipation à l’occidentale" et "l’exploitation de la femme-objet orchestrée par la société". Comment est perçue une femme occidentale, en jupe ou en short dans les rues de Paris par le prédicateur Amine Nejdi, une femme impure, qui attire les mouches ?

propagande pour le port du voile islamique sur le site de la Mosquée de Tomblaine-Nancy : la sucette, sans son papier protecteur attire les mouches, comme une femme sans son voile islamique. (hard-copy)

Sur le site, Amine Nejdi nous présente également les principales Lois de la juridiction islamique émanant directement du Coran et des Hadiths, les punitions infligées à ceux qui les négligent ou transgressent l'interdit, quelques extraits en gras italique ci-dessous :

« Administrez à la femme et à l’homme coupables de fornication cent coups de fouet chacun. Le respect de la loi de Dieu exige que vous n’ayez aucune pitié pour eux, si vous croyez en Dieu et au Jugement dernier. Ce châtiment devra être exécuté en présence d’un groupe de croyants », s.24 An-Noûr (La Lumière), v.2.

- L’autre relatif à la non-vierge :

« Lapidez l’homme âgé et la femme âgée coupables d’adultère. » Ce verset fut abrogé dans son écriture, mais maintenu dans son application.Le Prophète dit :

Il n’est licite de condamner à mort un musulman que pour trois choses : s’il commet l’adultère, s’il tue une âme humaine et s’il apostasie et quitte le groupe », (rapporté par Al-Boukhârî). Il ajoute : « Parmi les signes de la fin des temps : la généralisation de l’ignorance, la rareté du savoir et la généralisation de la fornication. » ‘Abdoullâh Ibnou Mas‘oûd dit : « Lorsque la fornication et l’usure se répandent dans une cité, Allâh ordonne de l’anéantir. »
extrait de punitions infligées aux transgresseurs des Lois islamiques sur le site de la Mosquée de Tomblaine-Nancy (hard-copy)

On peut également se poser des questions quant aux fréquentations de Amine Nejdi. En mars 2007 il accueille à la Mosquée de Toul, le prédicateur antisémite marocain Farid Al-Ansari, un des meilleurs spécialistes de la juridiction islamique dans le Maghreb. (en tournée à l'époque en France, on avait pu le voir à la Grande Mosquée d'Épinal par exemple. Farid Al-Ansari est décédé en 2009). Ci-dessous, un extrait de sa sagesse théologique, dans un message de "Paix et Tolérance" sur les Juifs.

Le Cheikh Farid Al Ansari (à gauche) à la Mosquée de Toul en mars 2007 lors de sa visite en France a donné une conférence sur "l'envergure de La Ilaha Illa Allah" traduite par Amine Nejdi (à droite)

« Les Juifs n’ont pas cru ni à ce qui leur a été révélé, ni au Prophète Mohamed, lorsqu’il ne leur restait plus aucun argument auquel ils puissent se tenir, ils ont voulu ruser et tromper le Prophète encore une fois, la méthode des Juifs a toujours été celle-là dans l’Histoire, lorsqu’ils sont au pied du mur, ils emploient la ruse. »
Sermon sur les Juifs du Cheikh marocain Farid Al-Ansari, un proche de Amine Nejdi

 

Toujours sur le site internet de la Mosquée, Amine Nejdi enseigne aux Fidèles les rudiments de la Guerre Sainte, quand et pourquoi les Musulmans doivent-ils se préparer à la guerre. Extrait de l'article, en gras italique ci-dessous :

Le jihâd face aux non musulmans hostiles à l’Islam

"Cette dernière sorte de jihâd se compose des mêmes formes de lutte que celles sus mentionnées (3.1, 3.2, 3.3, 3.4).

C’est dans le quatrième contexte (3.4) que le Messager de Dieu dit dans la seconde partie du hadîth : « Et si l’on vous demande de participer au combat, mobilisez-vous ! »

Dans ce cas précis, le jihâd de guerre devient donc une obligation individuelle (فَرْض عَيْن : fard ‘ayn) qui concerne chaque musulman. Personne ne doit déserter le front, sauf si une excuse valable l’empêche de participer à l’effort. Dieu dit à cet égard : « Ô vous qui croyez ! Qu’avez-vous lorsque l’on vous a dit : “Elancez-vous dans le sentier d’Allâh” ? Vous vous êtes appesantis sur la terre. La vie présente vous agrée-t-elle plus que l’au-delà ? Or, la jouissance de la vie présente ne sera que peu de chose, comparée à l’au-delà ! Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en rien. Et Allâh est Omnipotent. », s.9 At-Tawba (Le Repentir), v.38-39.

En temps normal, le jihâd est une obligation pour la communauté dans son ensemble (فَرْض كِفائِيٌّ: fard kifâ’iyy). Si un groupe de musulmans se charge d’accomplir l’effort de guerre et que leur force suffit pour repousser l’ennemi, il n’incombe aucunement au reste de la communauté de s’y astreindre.

En revanche, certaines situations bien précises obligent chaque musulman, homme ou femme, jeune ou plus âgé, à accomplir le jihâd du combat :

1) lorsque celui-ci est prononcé par le gouverneur des musulmans. Ce chef doit bien entendu être une personne juste, dont la décision de mener le jihâd est soutenue par des illustres savants et des spécialistes militaires qui ont pris soin d’étudier rigoureusement la situation avant d’émettre la fatwa ;

2) lorsqu’un ennemi attaque un pays musulman dans le but de le détruire, le coloniser, le spolier de ses richesses ou d’anéantir l’Islam en son sein ;

3) lorsque les musulmans sont prêts à combattre face aux rangs ennemis. Les soldats musulmans ne sont pas autorisés à quitter leur position tant que le combat persiste, sauf si la stratégie de guerre exige que les combattants reculent. Il s’agit par exemple de la tactique qu’a mise au point le grand stratège Khâlid Ibnou-l-Walîd lors de la bataille de Mo’ta : constatant la faiblesse numérique et l’épuisement des musulmans face aux Byzantins, il décida de rentrer à Médine, où il fut critiqué pour un tel choix.
Le Prophète approuva néanmoins cette décision qui épargna le sang des musulmans. Allâh confirme cette possibilité dans le Coran : « Ô vous qui croyez ! Quand vous rencontrez l’armée des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos. Quiconque, ce jour-là, leur tourne le dos – à moins que ce soit par tactique de combat ou pour rallier un autre groupe –, celui-là encourt la colère de Dieu et son refuge sera l’enfer. Et quelle mauvaise destination ! », s.8 Al-Anfâl (Le Butin), v.15-16.

En outre, le Prophète a précisé que le fait de déserter au cours du combat comptait parmi les sept péchés capitaux qui plongent l’être humain dans les abîmes de l’enfer ;

4) lorsque le musulman est une des rares personnes à maîtriser un savoir-faire stratégique ou des connaissances spécifiques à l’utilisation des armes, il lui incombe donc de se lancer dans la lutte pour prêter main forte à ses coreligionnaires.

Il est impératif pour le musulman sincère d’être animé par l’intention de défendre l’Islam contre toute agression, même si cela doit passer par une lutte armée qui risque de lui coûter la vie. Sa récompense auprès de Dieu sera alors à la hauteur de son sacrifice. Dieu énonce : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allâh sont morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus et joyeux de la faveur qu’Allâh leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. Ils sont ravis d’un bienfait d’Allâh et d’une faveur, et du fait qu’Allâh ne laisse pas perdre la récompense des croyants. », s.3 Âli-‘Imrâne (La Famille de ‘Imrâne), v.169-171.>"
"Le jihâd sous toutes ses formes", par Amine Nejdi, imam de la Mosquée de Tomblaine-Nancy (hard-copy)

"Surement, Allah aime ceux qui combattent de cette manière, en rangs, comme s'ils formaient un mur compact et ferme."
(hard-copy) images et texte tirés du site de la Mosquée de Tomblaine-Nancy

Le Jihad, la Guerre Sainte contre les non-Musulmans est une prescription juridique islamique OBLIGATOIRE pour les Musulmans contre tous ceux qui sont "hostiles à l'Islam". Comme le Prophète Mohamed en son temps, les Musulmans se doivent de rester soudés et prendre les armes contre les gens "hostiles à l'Islam" ne respectant pas l'ordre islamique.
Que signifie "hostile à l'Islam" et "défendre l'Islam contre toute agression" ? Qu'est-ce qu'une agression contre l'Islam ? Est-ce le fait d'interdire une femme Musulmane de venir travailler en hijab ? Interdire la viande halal dans les cantines scolaires et empêcher ainsi les jeunes Musulmans de pratiquer leur Religion ? Interdire la juridiction islamique en France, dont les principes (Loi du Talion, héritage,...) sont contraires aux Lois de la République ? Offenser les Musulmans en mangeant pendant le Ramadan ? Ces textes sont une incitation à la violence à peine voilée, contre ceux qui critiquent l'Islam et qui refusent de voir ses principes empiéter l'espace public et privé.

Les messages dispensés par Amine Nejdi sur le JIhad, le port du voile et les châtiments des Lois islamiques contraires aux principes républicains et laïcs contribuent-ils à la bonne intégration de la communauté Musulmane de Tomblaine-Nancy dans la société occidentale ? On peut être également en droit de s'inquiéter : ces prédications, ces textes, sont-ils enseignés aux jeunes Musulmans de l'école coranique de la Mosquée ?

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 12 juillet 2013