01/05/2016
Pour Hassan Amdouni, prédicateur à la Mosquée Abou Bakr de Lens : « Allah a légiféré le hijab pour que la femme ne soit pas l’appât ou l’objet de convoitise des pervers »
Lens, ancienne ville minière du Pas-de-Calais, subit comme plusieurs autres communes alentour, la prolifération du réseau islamiste s'étendant depuis plusieurs années sur le nord de la France, historiquement sous l'influence de l'organisation politique antioccidentale des Frères Musulmans, avec la Ligue Islamique du Nord et l'UOIF, présidées par Amar Lasfar. La Mosquée Abou Bakr de Lens est un des principaux centres de diffusion de l'idéologie fondamentaliste islamique de ce réseau.
Fidèles Musulmans en prière à la Mosquée Abou Bakr de Lens
Abdallah Dliouah, l'imam de la Mosquée de Valence, un prédicateur de la mouvance politique antisioniste des Frères Musulmans et proche du fondamentalisme néo-nazi, est invité à la Mosquée Abou Bakr de Lens les 19 et 20 mars 2016.
Sur son blog officiel, il mène une violente campagne contre Israël, en comparant la bande de Gaza au camp d'extermination d'Auschwitz. (hard-copy)
Le cheikh marocain Saïd Al Kamali, fondamentaliste de l'Islam sunnite pour qui le voile islamique est une obligation pour la femme Musulmane, était présent à la Mosquée Abou Bakr de Lens le 25 avril 2015.
Également Invité régulier à la Mosquée Abou Bakr de Lens, le docteur en droit musulman tunisien Hassan Amdouni (hard-copy). (page Facebook)
Hassan Amdouni explique dans ses conférences que l'Islam est un système juridique et législatif complet, qu'il décrit dans son ouvrage : "Les fondements du droit musulman", stipulant les règles de la charia qui doivent structurer un état islamique.
Le prédicateur fondamentaliste islamique tunisien Hassan Amdouni, conférencier à la Mosquée Abou Bakr de Lens.
Pour avoir un aperçu des lois coraniques préchées par Hassan Amdouni dans les Mosquées, quelques extraits de ses interventions :
"Le jeûne est obligatoire, les cinq prières sont obligatoires [...] le pélerinage est obligatoire [...] Manger avec la main droite c'est immuable, c'est une constante.
Tous les versets qui sont de l'ordre du morkham (lois constantes) sont immuables, tels que par exemple l'interdiction des boissons enivrantes, vous pouvez les appeler par tous les noms que vous voulez, les liqueurs, avec de la mandarine dedans, c'est interdit, c'est une boisson enivrante, point à la ligne, parce que notre Prophète a dit : "Tout produit enivrant, il est vin, et tout vin est interdit" point à la ligne.
Vous pouvez dire : "oui, je vis en Europe, et je ne vais pas faire bien mes affaires si je ne vends pas l'alcool". Et bien, non, c'est interdit, parce que le Prophète a dit : "Celui qui nous a interdit de le consommer, nous a interdit de le vendre." Pourquoi ? Parce que le vin et les boissons envirantes, c'est un mal pour l'homme, et nous ne vendons pas le mal à l'être humain.
[...]
Vous ne pouvez pas payer un pot à votre collègue parce que c'est un mal."
[42:25]
Conférence de Hassan Amdouni, "Pour une saine compréhension de l'Islam", le 2 décembre 2010 (hard-copy)
Comment les Musulmans travaillant dans les grandes surfaces vendant de l'alcool doivent-ils considérer cette prédication ? Le Prophète Mohamed, Messager d'Allah sur Terre, interdit aux Musulmans de vendre de l'alcool.
Les vignobles français vantés à travers le monde pour leur qualité, produits d'un savoir-faire millénaire, qui délivrent sur les tables des Français un nectar se dégustant avec une belle viande rouge, des fruits de mer, ce patrimoine serait donc néfaste, "un mal pour l'homme" ?
Si tous les Français devenaient Musulmans selon les conditions prescrites par Hassan Amdouni, la France serait-elle encore la France ?
Faudra-t-il prévoir une division communautaire au sein des entreprises, comme dans les magasins "Marks and Spencer" en Angleterre, parce que les Musulmans n'ont pas le droit de vendre de l'alcool ?
Hassan Amdouni, prédicateur à la Mosquée Abou Bakr de Lens, interdit aux Musulmans de consommer et de vendre du vin, reniant ainsi une culture de prestige, issue d'une tradition millénaire sur le continent européen.
Concernant les rapports hommes, femmes dans la société islamique, voici ce que dit la législation coranique, telle que spécifiée par Hassan Amdouni :
"Il ne faut pas s'arrêter au niveau du mariage, il me plaît, elle me plaît. Les gens qui pensent ainsi sont des irresponsables, qui croient que le choix de l'époux ou de l'épouse est une affaire personnelle, individuelle. Mais non ! Vous ne vous mariez pas pour vous uniquement. Lorsque vous vous mariez, vous vous engagez par ce mariage à une responsabilité déjà par rapport à la descendance qui va en découler."
[14:40]
Hassan Amdouni, cours sur l'éducation des enfants en Islam (hard-copy)
"La dot c'est un domaine, c'est un sujet dans lequel il y a des questions. Sur la finalité de la dot, quelle est la valeur de la dot, quelle est sa valeur minimale, quelle est sa valeur maximale, est-ce qu'elle elle doit être versée tout de suite, est-ce qu'elle peut être reportée en cas de divorce, est-ce on peut laisser traîner, ou est-ce qu'elle est dûe par le divorce, par le veuvage. Il y a des tas de questions qui viennent sur la question du mahr."
[01:28:56]
Conférence de Hassan Amdouni sur "Les règles globales du droit et ses applications contemporaines en Europe" à Bruxelles le 17 Juin 2012
Hassan Amdouni, qui se veut être un des chantres de l'Islam réformiste, enseigne les règles de base de la juridiction islamique dans les Mosquées occidentales de France et de Belgique. D'après les fondements du droit musulman, Hassan Amdouni rapporte que la femme est propriété du chef mâle de la famille ou de son tuteur (marham), elle est vendue à son futur "mari" lors d'une transaction, un contrat signé contre une somme d'argent, la dot (mahr), la femme musulmane s'achète.
Ce concept de l'Islam valide le fait que le mariage n'est pas un consentement mutuel entre un homme et une femme, un acte d'amour, ce qui serait "irresponsable" d'après Hassan Amdouni, mais un pacte dont la femme est exclue, entre un tuteur et un futur mari, pour faire prospérer la oumma, la communauté des Croyants.
Ce prèche met en relief les profondes divergences existant entre la femme évoluant dans une société islamique et celle évoluant dans une société chrétienne. Dans le Christianisme, le mariage est un engagement entre deux personnes, un homme et une femme, "ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair", un lien d'amour, d'entraide, de confiance et de complicité.
"Allah a légiféré le hijab pour que la femme ne soit pas l'appât ou l'objet de convoitise des pervers. Elle ne doit pas être l'objet du désir pour que son honneur et sa dignité soient respectés comme tels.
C'est pour cela que Allah a dit, pour expliciter la sagesse pourquoi il a légiféré le hijab : "Le but du hijab c'est qu'elle soit reconnaissable pour pas être sujet de convoitise et de nuisance, c'est ça le but." Pour qu'elle ne soit pas sujet à des nuisances verbales, mais aussi au regard agressif, qui exprime un désir bestial et qui peut devenir une agression même physique à l'encontre de la femme. Donc le hijab a pour but que les pervers, les personnes qui n'ont aucune moralité ne s'attaquent pas à la femme.
[...]
Nous savons très bien que dans une société humaine composée d'un mâle et d'une femelle, toute la création est basée sur la notion du couple, Dieu a fait qu'il y a une attirance naturelle entre l'homme et la femme, entre le mâle et la femelle, et si on suggère à l'homme ce qui peut susciter et révéler ses instincts, que la femme ne vienne pas dire : "moi, je ne voulais pas, je ne pensais pas être sujet d'une agression, ni susciter du plaisir chez un tel, alors que je ne suis qu'une fille de bonne moralité et d'une grande honorabilité".
On ne met pas en cause sa parole, mais sa manière d'être met en cause sa parole. Allah ne veut pas que la femme manifeste tous ses atouts pour qu'elle ne soit pas l'objet de convoitise des pervers qui risquent de mettre en cause sa chasteté, son honneur et sa dignité."
[11:50]
Conférence de Hassan Amdouni sur "Le Hijab loin d'être une mode" (hard-copy)
La société islamique telle que la conçoit le prédicateur Hassan Amdouni : Allah a légiféré sur le voile islamique, une femme doit se couvrir d'un hijab pour ne pas attiser le regard des pervers.
Hassan Amdouni ravale la femme à n'être rien d'autre que l'éternel objet de convoitise de la mâle concupiscence. Propriété de la famille ou du mari, il faut la protéger du regard lubrique des pervers en la couvrant d'un voile.
Toute manifestation de beauté, de séduction, de charme, de sensualité, de féminité est strictement et formellement interdit par les préceptes islamiques, car pouvant aiguiser l'appétit des mâles Musulmans en rut.
Ces principes de base du droit musulman entrent directement en conflit et sont incompatibles avec les législations de type occidental, pouvant amener des troubles à l’ordre public, discriminatoires, opposant la femme voilée, pure, chaste, soumise aux préceptes de l’Islam, et la femme non voilée remettant en cause "sa bonne moralité et sa grande honorabilité", incitant donc au vice, à la débauche, à la perversion et à la fornication.
On y retrouve par exemple Hassan Iquioussen, prédicateur politique misogyne, antioccidental et antisioniste, ou encore Amar Lasfar, le président de l'UOIF, la branche de l'organisation politique antioccidentale et antisioniste en France des Frères Musulmans.
Le tandem Guy Delcourt, ex-maire socialiste et son successeur Sylvain Robert n'a pris aucune mesure contre la prolifération du fondamentalisme islamique militant condamnant sur le long terme, le vivre-ensemble et la cohésion sociale sur la ville de Lens.
article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 30 avril 2016
19:52 Publié dans politique, religion | Tags : lens, guy delcourt, sylvain robert, pas-de-calais, hassan iquioussen, islam, islamisme, islamisation, mosquée, coran, misogynie, hassan amdouni, charia, laïcité, amar lasfar, uoif, frères musulmans, abdallah dliouah, gaza, israël, palestine, abou bakr, saïd al kamali, hijab, voile islamique, alcool, mariage | Lien permanent | Commentaires (0)
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