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01/05/2016

Pour Hassan Amdouni, prédicateur à la Mosquée Abou Bakr de Lens : « Allah a légiféré le hijab pour que la femme ne soit pas l’appât ou l’objet de convoitise des pervers »

Lens, ancienne ville minière du Pas-de-Calais, subit comme plusieurs autres communes alentour, la prolifération du réseau islamiste s'étendant depuis plusieurs années sur le nord de la France, historiquement sous l'influence de l'organisation politique antioccidentale des Frères Musulmans, avec la Ligue Islamique du Nord et l'UOIF, présidées par Amar Lasfar. La Mosquée Abou Bakr de Lens est un des principaux centres de diffusion de l'idéologie fondamentaliste islamique de ce réseau.

Fidèles Musulmans en prière à la Mosquée Abou Bakr de Lens

Abdallah Dliouah, l'imam de la Mosquée de Valence, un prédicateur de la mouvance politique antisioniste des Frères Musulmans et proche du fondamentalisme néo-nazi, est invité à la Mosquée Abou Bakr de Lens les 19 et 20 mars 2016.
Sur son blog officiel, il mène une violente campagne contre Israël, en comparant la bande de Gaza au camp d'extermination d'Auschwitz.
(hard-copy)

 

Le cheikh marocain Saïd Al Kamali, fondamentaliste de l'Islam sunnite pour qui le voile islamique est une obligation pour la femme Musulmane, était présent à la Mosquée Abou Bakr de Lens le 25 avril 2015.

 

 

Également Invité régulier à la Mosquée Abou Bakr de Lens, le docteur en droit musulman tunisien Hassan Amdouni (hard-copy). (page Facebook)

 

Hassan Amdouni explique dans ses conférences que l'Islam est un système juridique et législatif complet, qu'il décrit dans son ouvrage : "Les fondements du droit musulman", stipulant les règles de la charia qui doivent structurer un état islamique.

Le prédicateur fondamentaliste islamique tunisien Hassan Amdouni, conférencier à la Mosquée Abou Bakr de Lens.

Pour avoir un aperçu des lois coraniques préchées par Hassan Amdouni dans les Mosquées, quelques extraits de ses interventions :

"Le jeûne est obligatoire, les cinq prières sont obligatoires [...] le pélerinage est obligatoire [...] Manger avec la main droite c'est immuable, c'est une constante.
Tous les versets qui sont de l'ordre du morkham (lois constantes) sont immuables, tels que par exemple l'interdiction des boissons enivrantes, vous pouvez les appeler par tous les noms que vous voulez, les liqueurs, avec de la mandarine dedans, c'est interdit, c'est une boisson enivrante, point à la ligne, parce que notre Prophète a dit : "Tout produit enivrant, il est vin, et tout vin est interdit" point à la ligne.
Vous pouvez dire : "oui, je vis en Europe, et je ne vais pas faire bien mes affaires si je ne vends pas l'alcool". Et bien, non, c'est interdit, parce que le Prophète a dit : "Celui qui nous a interdit de le consommer, nous a interdit de le vendre." Pourquoi ? Parce que le vin et les boissons envirantes, c'est un mal pour l'homme, et nous ne vendons pas le mal à l'être humain.
[...]
Vous ne pouvez pas payer un pot à votre collègue parce que c'est un mal."

[42:25]
Conférence de Hassan Amdouni, "Pour une saine compréhension de l'Islam", le 2 décembre 2010 (hard-copy)

Comment les Musulmans travaillant dans les grandes surfaces vendant de l'alcool doivent-ils considérer cette prédication ? Le Prophète Mohamed, Messager d'Allah sur Terre, interdit aux Musulmans de vendre de l'alcool.
Les vignobles français vantés à travers le monde pour leur qualité, produits d'un savoir-faire millénaire, qui délivrent sur les tables des Français un nectar se dégustant avec une belle viande rouge, des fruits de mer, ce patrimoine serait donc néfaste, "un mal pour l'homme" ?
Si tous les Français devenaient Musulmans selon les conditions prescrites par Hassan Amdouni, la France serait-elle encore la France ?
Faudra-t-il prévoir une division communautaire au sein des entreprises, comme dans les magasins "Marks and Spencer" en Angleterre, parce que les Musulmans n'ont pas le droit de vendre de l'alcool ?

Hassan Amdouni, prédicateur à la Mosquée Abou Bakr de Lens, interdit aux Musulmans de consommer et de vendre du vin, reniant ainsi une culture de prestige, issue d'une tradition millénaire sur le continent européen.

Concernant les rapports hommes, femmes dans la société islamique, voici ce que dit la législation coranique, telle que spécifiée par Hassan Amdouni :

"Il ne faut pas s'arrêter au niveau du mariage, il me plaît, elle me plaît. Les gens qui pensent ainsi sont des irresponsables, qui croient que le choix de l'époux ou de l'épouse est une affaire personnelle, individuelle. Mais non ! Vous ne vous mariez pas pour vous uniquement. Lorsque vous vous mariez, vous vous engagez par ce mariage à une responsabilité déjà par rapport à la descendance qui va en découler."
[14:40]
Hassan Amdouni, cours sur l'éducation des enfants en Islam (hard-copy)

"La dot c'est un domaine, c'est un sujet dans lequel il y a des questions. Sur la finalité de la dot, quelle est la valeur de la dot, quelle est sa valeur minimale, quelle est sa valeur maximale, est-ce qu'elle elle doit être versée tout de suite, est-ce qu'elle peut être reportée en cas de divorce, est-ce on peut laisser traîner, ou est-ce qu'elle est dûe par le divorce, par le veuvage. Il y a des tas de questions qui viennent sur la question du mahr."
[01:28:56]
Conférence de Hassan Amdouni sur "Les règles globales du droit et ses applications contemporaines en Europe" à Bruxelles le 17 Juin 2012

Hassan Amdouni, qui se veut être un des chantres de l'Islam réformiste, enseigne les règles de base de la juridiction islamique dans les Mosquées occidentales de France et de Belgique. D'après les fondements du droit musulman, Hassan Amdouni rapporte que la femme est propriété du chef mâle de la famille ou de son tuteur (marham), elle est vendue à son futur "mari" lors d'une transaction, un contrat signé contre une somme d'argent, la dot (mahr), la femme musulmane s'achète.
Ce concept de l'Islam valide le fait que le mariage n'est pas un consentement mutuel entre un homme et une femme, un acte d'amour, ce qui serait "irresponsable" d'après Hassan Amdouni, mais un pacte dont la femme est exclue, entre un tuteur et un futur mari, pour faire prospérer la oumma, la communauté des Croyants.

Ce prèche met en relief les profondes divergences existant entre la femme évoluant dans une société islamique et celle évoluant dans une société chrétienne. Dans le Christianisme, le mariage est un engagement entre deux personnes, un homme et une femme, "ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair", un lien d'amour, d'entraide, de confiance et de complicité.

"Allah a légiféré le hijab pour que la femme ne soit pas l'appât ou l'objet de convoitise des pervers. Elle ne doit pas être l'objet du désir pour que son honneur et sa dignité soient respectés comme tels.
C'est pour cela que Allah a dit, pour expliciter la sagesse pourquoi il a légiféré le hijab :
"Le but du hijab c'est qu'elle soit reconnaissable pour pas être sujet de convoitise et de nuisance, c'est ça le but." Pour qu'elle ne soit pas sujet à des nuisances verbales, mais aussi au regard agressif, qui exprime un désir bestial et qui peut devenir une agression même physique à l'encontre de la femme.
Donc le hijab a pour but que les pervers, les personnes qui n'ont aucune moralité ne s'attaquent pas à la femme.
[...]
Nous savons très bien que dans une société humaine composée d'un mâle et d'une femelle, toute la création est basée sur la notion du couple, Dieu a fait qu'il y a une attirance naturelle entre l'homme et la femme, entre le mâle et la femelle, et si on suggère à l'homme ce qui peut susciter et révéler ses instincts, que la femme ne vienne pas dire : "moi, je ne voulais pas, je ne pensais pas être sujet d'une agression, ni susciter du plaisir chez un tel, alors que je ne suis qu'une fille de bonne moralité et d'une grande honorabilité".
On ne met pas en cause sa parole, mais sa manière d'être met en cause sa parole.
Allah ne veut pas que la femme manifeste tous ses atouts pour qu'elle ne soit pas l'objet de convoitise des pervers qui risquent de mettre en cause sa chasteté, son honneur et sa dignité."
[11:50]
Conférence de Hassan Amdouni sur "Le Hijab loin d'être une mode" (hard-copy)

La société islamique telle que la conçoit le prédicateur Hassan Amdouni : Allah a légiféré sur le voile islamique, une femme doit se couvrir d'un hijab pour ne pas attiser le regard des pervers.

Hassan Amdouni ravale la femme à n'être rien d'autre que l'éternel objet de convoitise de la mâle concupiscence. Propriété de la famille ou du mari, il faut la protéger du regard lubrique des pervers en la couvrant d'un voile.
Toute manifestation de beauté, de séduction, de charme, de sensualité, de féminité est strictement et formellement interdit par les préceptes islamiques, car pouvant aiguiser l'appétit des mâles Musulmans en rut.
Ces principes de base du droit musulman entrent directement en conflit et sont incompatibles avec les législations de type occidental, pouvant amener des troubles à l’ordre public, discriminatoires, opposant la femme voilée, pure, chaste, soumise aux préceptes de l’Islam, et la femme non voilée remettant en cause "sa bonne moralité et sa grande honorabilité", incitant donc au vice, à la débauche, à la perversion et à la fornication.

 

La municipalité de Lens est partenaire officiel des Rencontres Annuelles des Musulmans du Pas-de-Calais, une organisation de l'Islam radical misogyne et antioccidentale (affiche du meeting ayant eu lieu le 13 juin 2015)


On y retrouve par exemple Hassan Iquioussen, prédicateur politique misogyne, antioccidental et antisioniste, ou encore Amar Lasfar, le président de l'UOIF, la branche de l'organisation politique antioccidentale et antisioniste en France des Frères Musulmans.

L'ex-maire socialiste Guy Delcourt en visite chez les islamistes fondamentalistes de la Mosquée Abou Bakr de Lens le 8 mars 2015.

Le maire socialiste Sylvain Robert était présent lors de la journée portes ouvertes de la Mosquée Abou Bakr de Lens le 8 mars 2015.

Le tandem Guy Delcourt, ex-maire socialiste et son successeur Sylvain Robert n'a pris aucune mesure contre la prolifération du fondamentalisme islamique militant condamnant sur le long terme, le vivre-ensemble et la cohésion sociale sur la ville de Lens.

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 30 avril 2016

01/05/2015

Des idéologues de l’Islam politique antisioniste et misogyne donnent des conférences dans les locaux de la future grande Mosquée de Grigny

Grigny est une ville d'environ 28 000 habitants de la banlieue sud de Paris dans le département de l'Essonne.

Près d'un tiers de la population de la ville est musulmane, et face à l'afflux croissant de Fidèles, des associations réclament depuis des années la construction de Mosquées pour pallier au manque de lieux de Culte et de pratique de la Foi. La principale association islamique de la ville, l'Union des Musulmans de Grigny (UMG) fondée le 2 décembre 2005, a obtenu du maire communiste Claude Vazquez l'autorisation d'élever un immense complexe islamique sur la commune.
Le 10 octobre 2007, c'est la signature de la promesse d'un bail emphytéotique, un terrain pour bâtir une gigantesque Mosquée est octroyé pour un loyer de un euro symbolique par an pendant 99 ans. Un financement déguisé, le terrain est cédé pour une somme dérisoire, un favoritisme envers une association religieuse, au mépris de la Loi de 1905, l'État ne devant financer ou favoriser aucun Culte.


maquette du projet de la future Grande Mosquée de Grigny


Chantier de la Mosquée de Grigny en 2014

La future Mosquée disposera d’une surface utile de 3400 m² sur 4 niveaux. Sont aménagés : au sous sol, un parking de 34 places (un autre en surface de 16 places). Au RDC, une salle de prière pour hommes de 700 m², une salle de conférences de 200 m², une bibliothèque de 70 m², des commerces et un patio. Au premier étage, une salle de prière pour femmes de 210 m², des salles de cours (surface totale de 200 m²), des salles de réunion, des bureaux, une salle informatique et une salle de jeux. Au deuxième étage, deux logements sont prévus pour l’imam et l’invité. Un grand dôme vert de style maghrébin, un autre dôme vitrifié ainsi qu’un petit minaret sont également prévus.
Le 20 novembre 2010, Claude Vazquez participe à la cérémonie de pose de la première pierre du futur lieu de Culte. Vingt-deux communautés musulmanes se sont rassemblées pour mettre en place ce projet, une véritable consécration pour l'UMG.

Le 18 mai 2013, c'est le début des travaux, lancés officiellement par le nouveau maire communiste Philippe Rio.

Les travaux du complexe islamique sont bien avancés, quelle sera l'orientation idéologique du message délivré aux Musulmans de Grigny par les précheurs de la Mosquée ? Paix, Amour, Fraternité, et Tolérance ? Pour s'en faire une idée plus précise, on peut suivre les imams invités par l'UMG venant dispenser des conférences devant les fidèles Musulmans de Grigny.

Parmi ces précheurs, on trouve Mohamed Ahsaini, un prédicateur fondamentaliste venu le 14 juillet 2013 à la Mosquée de Grigny (hard-copy)

Dans une conférence à la Mosquée de Savigny-le-Temple, il expliquait devant ses auditeurs que le voile islamique est une obligation pour la femme, témoignage de pudeur à l'opposé des femmes qui s'embellissent, sources de tentations et de turpitudes.


Mohamed Ahsaini (à gauche) est invité par l'UMG pour donner une conférence devant les Musulmans de Grigny le 14 juillet 2013

« Une fille de sept ans qui commence à s’intéresser à ses cheveux, ça amène à quoi ? A l’échec scolaire, et à la perturbation psychologique. »
Sermon de Mohamed Ahsaini à la Mosquée de Savigny-le-Temple

Pour ce précheur, le voile islamique doit être porté par les jeune filles dès le plus jeune âge, afin d'éviter les "perturbations psychologiques".

Verra-t-on Mohamed Ahsaini former les jeunes Musulmans par milliers, lorsque le complexe islamique de Grigny et son école coranique seront finalisés ?

Autre prédicateur invité par l'UMG le 4 août 2012, et prêt à former les Musulmans de Grigny, le cheikh Omar Dourmane (hard-copy), diplômé de l'Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), qui sous ce titre pompeux, n'est rien d'autre qu'une des écoles coraniques officielles de l'UOIF en France.
L’UOIF possède une soixante d’associations directement affiliées et plus de cent cinquante associations gérant les lieux de culte en France et est proche idéologiquement des Frères Musulmans, mouvement islamiste international visant à la mise en place d’un Califat Mondial, l’instauration d’un pouvoir Politique Islamiste Totalitaire, la Charia. Son président Ahmed Jaballah déclarait sans embage que : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. »

Le cheikh Omar Dourmane, proche de la mouvance politique des Frères Musulmans, endoctrine les Fidèles de la Mosquée de Grigny

Le prédicateur antisémite égyptien Youssouf Al Qaradawi, mentor des Frères Musulmans, appelant à tuer les Juifs et les Chrétiens devant des millions de téléspectateurs sur les chaînes de télévisions arabes, reste la principale source de référence pour statuer sur les fatwas (avis juridiques) sur le site officiel de l'IESH (hard-copy).

Omar Dourmane est également responsable du département d'islamologie de la Faculté des Sciences Islamiques de Paris (FSIP) située dans le 20ème arrondissement. Cette faculté dédiée à l'enseignement de l'Islam et du Coran est reconnue et déclarée auprès des administrations compétentes (Préfecture, INSEE, URSSAF, Ministère su Travail, CPAM, etc...)

Omar Dourmane enseigne à la FSIP, en compagnie de prédicateurs fondamentalistes, comme Tahar Mahdi, l'imam antisioniste de la Grande Mosquée de Cergy, endoctrinant les Musulmans à la Charia, un corpus de Lois islamiques, incompatibles avec les régimes de type occidental.

Omar Dourmane, est un islamiste politique, sur sa page Facebook officielle, il appelle au boycott d'Israël et relaie une propagande antisioniste.


Pour le cheikh Omar Dourmane, prédicateur à la Mosquée de Grigny, l'Amérique de Barack Obama est aux ordres de l'impérialisme sioniste, les tueurs d'enfants palestiniens (hard-copy) (hard-copy 2)

Le prédicateur est également contre la laïcité, qu'il considère être devenue une idéologie islamophobe (hard-copy).


Le cheikh Omar Dourmane, proche des Frères Musulmans, en lutte contre la laïcité et le sionisme, est un prédicateur de référence invité par les responsables de la Mosquée de Grigny

Omar Dourmane parcourt les Mosquées de France, comme la Mosquée Al Irchad du Bourget, un lieu de diffusion de propagande de l'Islam politique antioccidental et antisioniste, où on peut par exemple assister à des conférences du prédicateur Hassan Iquioussen qui dit avoir des "preuves historiques" que le génocide arménien n'a jamais existé, ou encore Saïd Al Kamali, qui explique que le voile islamique est obligatoire pour les femmes. (Saïd Al Kamali à la Mosquée El-Irshad du Bourget)

L'islamiste Hassan Iquioussen est contre la mixité sociale homme/femme, nie le génocide arménien, et développe une théorie du complot sioniste contre les Musulmans à l'échelle mondiale, dans les plus grandes Mosquées de France (affiche d'une conférence à la Mosquée El Irshad au Bourget le 28 mars 2015, là où prèche aussi Omar Dourmane).
Hassan Iquioussen est un invité de prestige invité par les responsables de la Mosquée de Grigny, comme en juillet 2012 (hard-copy).

Il n'existe apparemment aucun contrôle sur le profil des prédicateurs venant délivrer leurs messages à la Mosquée de Grigny. Pensez-vous que la vision de la femme de Mohamed Ahsaini ou la propagande politique antioccidentale et antisioniste diffusée par Hassan Iquioussen et le cheikh Omar Dourmane incitent les Musulmans formés par ces imams à s'intégrer pleinement dans la société ?

L'ex-maire communiste de Grigny Claude Vazquez, a salué "un projet rassembleur, fédérateur et ouvert aux autres", le 20 novembre 2010, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la Mosquée

"Et nous sommes particulièrement heureux, nous élus de la République, à ce que les citoyennes et les citoyens Musulmans puissent prochainement disposer d'un lieu de Culte qui leur permettent de vivre leur Foi dans la dignité et le respect. [...] Cette Mosquée devra être à l'image de cette ville, qui doit être diverse mais tolérante." discours du maire communiste Philippe Rio le 18 mai 2013 devant la communauté musulmane de Grigny, marquant le début du chantier de la Grande Mosquée

En quelques années, les deux maires communistes ont conjoitements unis leurs efforts pour développer la montée en puissance de l'Islam radical et du communautarisme sur la ville de Grigny.

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 1er avril 2015

25/03/2015

Le prédicateur tunisien Béchir Ben Hassen, qui justifie le meurtre des caricaturistes de Charlie Hebdo, en conférence à la Grande Mosquée de Bussy-Saint-Georges

Bussy-Saint-Georges est une commune d'environ 25 000 habitants du département de Seine-et-Marne (77), située dans l'est de la région parisienne

En moins de deux décennies, la ville a accueilli une population immigrée croissante, dont une importante part issue de la communauté musulmane. En 2005, l’association Tawba a été créée par des citoyens Musulmans bénévoles afin de promouvoir la culture islamique, et les enseignements du Coran.
En 2008, les démarches de l'association ont abouti à une signature d’une promesse de vente pour un terrain d'une superficie d'environ 2000 m². En décembre 2009, le permis de construire du "Centre Culturel et Cultuel Musulman de la ville de Bussy-Saint-Georges" a été accordé. En août 2010, l'association Tawba signe l'acte de vente du terrain.
Le 10 octobre 2010, la communauté musulmane est aux anges, c'est la cérémonie de pose de la première pierre, en présence de l'ex-maire (CNIP - Centre National des Indépendants et Paysans) de la ville, Hugues Rondeau.
La Mosquée qui a coûté 1,8 millions d’euros, est inaugurée le 22 juin 2014 en présence de la maire UMP actuelle Chantal Brunel.


Projet de la Grande Mosquée de Bussy-Saint-Georges


inauguration de la pose de la première pierre de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges en présence du maire de la ville, Hugues Rondeau, le 10 octobre 2010


Le chantier de l'immense complexe islamique de Bussy-Saint-Georges en 2012, en face d'une zone pavillonnaire

Quel Islam est diffusé devant les centaines de familles musulmanes de Bussy-Saint-Georges ? Un Message d'Espoir, de Paix, de Fraternité et de Tolérance ? Quelles relations entretiennent les responsables du lieu de Culte avec les prédicateurs fondamentalistes ?

On peut dans un premier temps être inquiet de constater que le cheikh tunisien Béchir Ben Hassen fut invité le 20 mars 2015 à la Mosquée de Bussy-Saint-Georges pour y donner une conférence.

Le prédicateur fondamentaliste tunisien Béchir Ben Hassen, en conférence à la Mosquée de Bussy-Saint-Georges le 20 mars 2015


Béchir Ben Hassen (à gauche) et le cheikh Abdelhamid, imam de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges (à droite) (hard-copy)

Le prédicateur mène sa vie entre la France et la Tunisie.

Ses positions politiques sont très proches de celles du leader des Frères Musulmans en Tunisie, Rashed Ghannouchi, en particulier sur le souhait de voir appliquer la Charia à long terme.
Béchir Ben Hassen rejette tout ce qui n'est pas islamique, et bien évidemment les sociétés laïques.
En Tunisie, Béchir Ben Hassen a émis une fatwa (avis juridique pour la communauté Musulmane) pour interdire la célébration du réveillon du 31 décembre, qui est d’après lui, « une forme de rétablissement de la subordination de la Tunisie aux pays de l’Occident ». Le 4 juin 2012, le tribunal de grande instance de Créteil a lancé un mandat d’arrêt international contre Béchir Ben Hassen, dans le cadre du différend qui l'oppose à sa femme française restée à Villiers-sur-Marne, à laquelle il aurait soustrait de façon illégale ses enfants.
Le 4 juin 2013, Béchir Ben Hassen est arrêté au Maroc par Interpol.

Le prédicateur a été remis aux autorités françaises fin 2013.
Relâché depuis, il organise maintenant des conférences dans les Mosquées sur tout le territoire français pour prêcher "la Bonne Parole", et endoctriner les Musulmans à sa propagande islamique.

Sur la page Facebook créée spécialement à cet effet, on peut suivre les déplacements de Béchir Ben Hassen (hard-copy): Le Pontet, Stains, Villetaneuse, Le Bourget, Romainville, Montreuil, Argenteuil, Puteaux, Boulogne-Billancourt, Massy, Villejuif, Longjumeau, Sartrouville, Pontoise, (à Sainte-Geneviève-des-Bois. le 21 février 2014, 28 mai 2014 et 10 septembre 2014) (hard-copy) A noter que le Cheikh Béchir Ben Hassen donne ses prédications en langue arabe. Un bon moyen d’intégrer la communauté Musulmane dans la société française ?

 

"Même des personnes aveugles qui ont perdu la vue ont vengé l'honneur de leur Prophète ! Par conséquent, la punition pour quiconque insulte le Prophète Mohamed est la mort. Il devra être puni en étant exécuté ! Cette exécution est approuvée par de nombreux versets du Coran, par la Sunnah et par un consensus de nos érudits du passé."
Béchir Ben Hassen justifie les attentats contre les caricaturistes de Charlie Hebdo dans une conférence, publiée le 10 janvier 2015 sur Internet.

Il est anormal de constater que ce prédicateur, qui fait de l'incitation à la haine et au meurtre dans des lieux censés être réservés au Culte, puisse obtenir un visa d'entrée sur le territoire français et enseigner dans les grandes Mosquées de France les lois de la charia, un corpus dogmatique incompatible avec une démocratie de type occidental d'après un arrêté de la Cour Européenne des Droit de l'Homme (CEDH) du 13 février 2003.

Autre prédicateur de l'Islam fondamentaliste invité par les responsables de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges, le Cheikh marocain Saïd Al Kamali. Ce "grand savant" fondamentaliste, vient tranquillement dans les Mosquées de France (Corbeil-Essonnes, Le Bourget, Tomblaine-Nancy, Puy-en-Velay, Puteaux ou encore à l'école coranique des Frères Musulmans de Saint-Denis (IESH)) progager sa doctrine islamique.


Le cheikh marocain Saïd Al Kamali, invité à la Grande Mosquée de Bussy-Saint-Georges les 21 et 22 mars 2015 : obligation pour la femme musulmane de porter le voile islamique (photo : mosquée Corbeil-Essonnes)

Pour comprendre la pensée théologique du cheikh, un extrait d'un de ses sermons, sur l'importance du voile islamique pour une femme musulmane :
question posée au cheikh - "Pensez-vous qu'on peut être exempté (du voile islamique) à cause du travail dans cette société ?
le Cheikh Saïd Al Kamali -"Vous pensez bien que personne ne peut être exempté d'une obligation. Quand Allah a obligé, il savait pertinemment ce qui allait se passer dans ce monde, jusqu'à ce que ce monde finisse. Un alem (un théologien Musulman) ne peut pas exempter quelqu'un. Le foulard, c'est un détail, mais vous êtes obligé, c'est tout. Aucun alem, digne de ce nom, ne pourrait exempter quelqu'un d'une obligation qu'Allah a ordonné (obligé)."
[07:20]
Sermon du cheikh marocain Saïd Al Kamali dans une conférence à la Mosquée de Corbeil-Essonnes (hard-copy)

Pour Saïd Al Kamali, le voile islamique est une obligation pour la femme musulmane, aucune dérogation n'est tolérée, même pour aller travailler. De ce point de vue, la France ne peut être perçue que comme un environnement hostile à l'Islam et aux Musulmans vu que le voile islamique est interdit dans les écoles publiques françaises, ainsi que sur les lieux de travail.


Les 21 et 22 mars 2015, Saïd Al Kamali est invité par les responsables de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges pour commenter les 40 hadiths de An-Nawawi.

Les hadiths sont de courts écrits rapportés par des compagnons du Prophète Mohamed, qui relatent son comportement, le beau modèle, le guide, que tous les Croyants doivent imiter et suivre s'ils veulent devenir de bons Musulmans, aussi bien dans les relations sociales, que dans les activités politiques, économiques, législatives et judiciaires.
L'imam fondamentaliste du VII siècle An Nawawi a étudié et travaillé méticuleusement pendant des années sur les supports comportant des milliers de ces hadiths, les a triés pour en extraire la substantifique moelle : les 40 hadiths, un "must" en matière de bon comportement islamique, presque un équivalent des dix commandements pour les Musulmans.
L'ouvrage est disponible dans toute bonne Mosquée qui se respecte, et en vente sur les grands sites commerciaux comme Amazon ou la FNAC.

Pour apprécier et vous donner un aperçu de la puissance de cette "sainte parole", quelques uns de ces hadiths sacrés (disponibles également en ligne sur d'innombrables sites internet musulmans, par exemple sur http://sajidine.com):

HADITH 8 - le caractère sacré du Musulman

"D'après Ibnou Omar, l'Envoyé de Dieu a dit : « Il m'a été ordonné de combattre les hommes jusqu`à ce qu'ils témoignent qu'il n`est d'autre divinité qu'Allah, et que Mohammed est Son Envoyé, qu'ils accomplissent la prière rituelle, qu'ils acquittent l’aumône. S'ils exécutent ces choses, ils seront, à mon égard, garantis quant à leurs personnes et à leurs richesses, à moins qu'ils ne transgressent (ouvertement) la loi de l'Islâm, mais Dieu règlera le compte de leurs (vraies intentions) ».

  HADITH 14 - l'inviolabilité du sang du musulman

"Selon Ibn Masoud, l'Envoyé de Dieu a dit: « Il n'est pas licite de faire couler le sang du musulman, sauf s'il s`agit d'un des trois coupables que voici : le marié qui commet l'adultère, le meurtrier qui subira le sort de sa victime, et l'apostat qui se sépare de la communauté musulmane ».

HADITH 17 - La généralité du bel-agir

"Selon Aboû Yala Chaddâd ben Aoûs, l'Envoyé de Dieu a dit: « Allah a prescrit le bel-agir dans toute chose. Quand vous tuez, faites-le de façons parfaite. Quand vous égorgez une bête, faites-le de la manière la plus douce : aiguisez bien votre lame et accordez à la victime le temps suffisant pour mourir ».

Des messages de Tolérance, d'Amour et de Paix ? Ces hadiths sont-ils compatibles avec les lois françaises ?

Les responsables de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges sont par ailleurs en relation avec l'UOIF, la branche des Frères Musulmans en France, une organisation islamiste politique internationale classée comme terroriste par plusieurs pays, dont l'Égypte.


Les responsables de la Mosquée de Bussy-Saint-Georges tiennent un stand pendant le rassemblement annuel du Bourget de l'UOIF, la branche des Frères Musulmans en France
(hard-copy)

L’UOIF possède une soixante d’associations directement affiliées et plus de cent cinquante associations gérant les lieux de culte en France et est proche idéologiquement des Frères Musulmans, mouvement islamiste international visant à la mise en place d’un Califat Mondial, l’instauration d’un pouvoir Politique Islamiste Totalitaire, la Charia.
Son président Ahmed Jaballah déclarait sans embage que : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. »


Le président de l'UOIF, Ahmed Jaballah, en conférence à la Grande Mosquée de Bussy-Saint-Georges le 19 mai 2013


Ahmed Jaballah (au centre) en compagnie de Mohamed Morsi (à droite), ex-président égyptien et membre des Frères Musulmans le 3 janvier 2013 lors d'une visite en Égypte. Pour Morsi, "le Coran est notre constitution"
.

On peut se faire une idée de l'idéologie véhiculée par l'UOIF en analysant le profil des prédicateurs fondamentalistes venus au rassemblement annuel du Bourget en 2013.

La communauté musulmane pilotée par les responsables de la Grande Mosquée de Bussy-Saint-Georges est elle guidée vers une intégration au vivre-ensemble, pour la tolérance et le respect mutuel entre communautés ?

 

"Pour que les communautés soient en mesure de dialoguer, il faut encore qu’elles aient elles-mêmes un espace pour pleinement s’exprimer. Au-delà, œuvrer à la construction d’une mosquée découle naturellement de l’acceptation d’une réalité sociologique : les musulmans sont à Bussy en nombre et cet aspect quantitatif justifie à lui seul – parce qu’ils sont pleinement acteurs, que cela plaise ou non, de notre société française – l’érection d’un lieu de culte."
Hugues Rondeau, ancien maire de Bussy-Saint-Georges, justifie auprès de ses administrés l'installation d'une Mosquée de l'Islam radical


Chantal Brunel, maire UMP de la ville de Bussy-Saint-Georges, autorise la venue de prédicateurs fondamentalistes dans la Mosquée de la commune, en particulier le cheikh tunisien Béchir Ben Hassen, qui diffuse une propagande d'incitation à la haine et au meurtre.

L'élue s'était par ailleurs déjà fait remarquée le 5 juin 2010, en ayant participé à l'inauguration de la Grande Mosquée de Roissy-en-Brie, en compagnie de prédicateurs de l'Islam radical. Lire sur le sujet, le dossier très complet élaboré par l'équipe de l'observatoire de l'islamisation dirigée par Joachim Véliocas.

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 25 mars 2015