Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/04/2015

Conférence du prédicateur Elias d’Imzalène à la Mosquée de Torcy : « Les écoles dans lesquelles vous envoyez vos enfants doivent être abandonnées »

Phénomène assez général lié à l'immigration de masse constatée dans les banlieues de la région parisienne depuis environ trois décennies, la communauté musulmane du département de la Seine-et-Marne (77) n'a cessé de s'agrandir.

Les associations islamiques se sont multipliées dans les grandes villes de la région, et se sont organisées pour faire pression sur les responsables politiques locaux afin d'obtenir l'édification de lieux de cultes musulmans.
En août 2003, Christian Chapron, maire socialiste de la ville de Torcy, délivre un permis de construire à l'association locale islamique Rahma. Mais devant à la difficulté de la mise en place du projet de construction de Mosquée, face à des entreprises qui refusent l'implantation d'un lieu de Culte musulman, les relations entre le maire et l'association finissent par se détériorer au fil du temps.
En octobre 2004, René Lacombe l'adjoint du maire, est mis sous pression par des représentants de la communauté musulmane de la ville et 120 Fidèles de Torcy, qui exigent que la municipalité leur autorise à construire une Mosquée. Comme l'explique Aboubakar, un des militants présents pendant la manifestation :
« Nous sommes là pour demander des explications et montrer que l'on veut rapidement notre Mosquée. On est la deuxième religion en France. Ce n'est pas normal qu'on ne puisse pas prier décemment. »

Les Musulmans de Torcy utilisent des salles de prières louées et des pré-fabriqués temporaires, tout en continuant les manifestations et revendications, par des prières de rue dans la ville.


prières de rue islamiques dans la ville de Torcy

La situation étant restée finalement au point mort, le 21 novembre 2008 plus de deux cent Musulmans investissent la mairie de Torcy aux cris de "ALLAH OUAKBAR !", et occupent les locaux municipaux pour y faire leur prière, intimidant Christian Chapron jusqu'à ce qu'il signe un engagement par écrit en faveur de la construction d'un lieu cultuel. Il a fallu l'intervention des CRS pour calmer la situation.


Manifestation des Musulmans de Torcy contre le maire socialiste Christian Chapron dans les locaux de la mairie, pour obtenir l'édification d'un lieu de Culte, aux cris de "ALLAH OUAKBAR !" le 21 novembre 2008
, nécessitant l'intervention des CRS.

Le 22 janvier 2014, les Musulmans de l'association Rahma ont enfin gain de cause auprès du nouveau maire socialiste Guillaume Lelay-Felzine, en obtenant la signature de l'acte de vente d'un terrain pour construire la future Grande Mosquée de Torcy.


Projet de la future Grande Mosquée de Torcy et son minaret

Ces manifestations obtenues par l'intimidation et le harcèlement ne sont pas propres à la ville de Torcy.
Plusieurs articles sur ce blog ont déjà fait mention de la percée de l'islam fondamentaliste sur nombre de communes de Seine-et-Marne comme Bussy-Saint-Georges, Meaux, Noisiel, Villeparisis ou encore Savigny-le-Temple.
Selon un haut fonctionnaire de la Place Beauvau, une demi-douzaine d'imams se sont distingués en Seine-et-Marne par des propos qui ont attiré l'attention des services de renseignements et deux d'entre eux faisaient même l'objet d'un signalement précis qui aurait dû, dans le courant de l'année 2012, justifier leur expulsion.

Les fonctionnaires de police font mention d'un cas précis où le simple fait d'avoir rapporté, lors d'un débat télévisé, des propos à connotation antisémite tenus par un religieux dans un lieu de prière de Seine-et-Marne a occasionné une réaction immédiate dans la Mosquée concernée. Lors d'un prêche qui suivit l'émission, des menaces ont été proférées à l'encontre de tout traître qui renseignerait les autorités. Développement d'un climat délétère et malsain.

Les islamistes Jérémie Louis-Sidney (photo) et Jérémy Bailly, deux fidèles de la Mosquée Rahma de Torcy, impliqués dans des actes de terrorisme islamique

Le message de l'Islam diffusé par les responsables de la Mosquée de Torcy, peut-il être la cause de cette radicalisation ?

La Mosquée de Torcy est en relation étroite avec le réseau de l'Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93), une des plus importantes associations islamiques de la région parisienne qui contrôle plusieurs dizaines de Mosquées.
L'UAM 93 est activement soutenue par nos élites politiques de tous bords : François Bayrou, Jean-François Copé, Laurent Fabius, Valérie Pécresse, Roger Karoutchi, Christiane Taubira, Claude Bartolone, François Fillon, Éric Raoult, Marie-George Buffet, Jean-Christophe Lagarde, Alain Juppé, etc..
L'association UAM 93 rejette les lois de la république française, et veut construire un Califat sous la Charia, elle déclare sur son site internet officiel : « Le niqab supérieur à jamais au dévoilement du visage. Les lois de Dieu supérieures à jamais aux lois de la République. » Ses responsables militent depuis quelques années pour la mise en place d'une loi afin d'interdire formellement toute caricature du Prophète Mohamed.

Des prédicateur proches de l'UAM 93 comme Daniel-Youssof Leclercq ou Olivier-Abdennour Weber, deux convertis, viennent réguièrement donner des sermons à la Mosquée de Torcy pour y diffuser leur idéologie islamiste. Ci-dessous, un court extrait d'une prédication de Olivier-Abdennour Weber :

"Cela fait dix ans que les Musulmans souffrent, baissent la tête. Parce que cet anniversaire, c’est pas seulement dix ans d’une loi, c’est dix ans de lâcheté, de bassesse, d’humiliation, cela fait dix ans que l’on rase les murs, sans que l’on entende beaucoup de voix s’élever, ou beaucoup de personnes entreprendre des actions contre cela."
[19:38]
Extrait d'un sermon de Olivier-Abdennour Weber à la Mosquée de Torcy, contre la loi d'interdiction du port du voile islamique à l'école.

Diffusion de l'idéologie assez classique d'un Islam politique militant : les Musulmans sont persécutés et harcelés en France, ils évoluent en milieu hostile, et sont obligés de "raser les murs". La communauté musulmane se doit de réagir, se souder, en changeant la société et les lois afin d'imposer les normes islamiques.

Dans la même vision politique, le 19 mars 2014, la Mosquée de Torcy reçoit dans un débat animé par Olivier-Abdennour Weber, l'islamiste Elias d'Imzalène et Najib Azergui, le fondateur de l'Union des Démocrates Musulmans de France (UDMF), un parti politique qui veut défendre les revendications de la communauté musulmane sur le territoire français. L'UDMF fondée en novembre 2012, compte près de 900 adhérents et 8 000 sympathisants, parmi ses objectifs revendiqués sur son site internet officiel :

- retirer la loi d'interdiction du port du voile islamique à l'école, et laisser imposer progressivement le hijab comme modèle de la femme pieuse, chaste et soumise aux préceptes de l'Islam, en opposition avec la femme occidentale, qui n'a pas de pudeur et que l'on peut négliger et humilier, comme l'expliquent devant leurs fidèles, des prédicateurs tels que Rachid Houdeyfa, Youssef Abou Anas ou Mehdi Kabir.

- faire prospérer le marché de la viande halal, contribuant au financement des Mosquées et du culte musulman

- pour le vote des étrangers extra-communautaires aux élections locales, qui provoquerait une accélération du noyautage du monde politique par des associations communautaires

- faire entrer la Turquie dans l'Union Européenne !! Rappelons que la Turquie limite la liberté d'expression, "avec 72 professionnels des médias actuellement emprisonnés, dont au moins 42 journalistes et 4 collaborateurs le sont en lien avec leur activité professionnelle, la Turquie est la plus grande prison du monde pour les journalistes."
L'Islam est religion d'État, toute critique contre Allah et son Prophète Mohamed est passible de 3 mois à un an de prison (article 216 de la constitution turque : pas de "Charlie Hebdo" qui se moque du Prophète Mohamed, là-bas !).
Le régime turc ne reconnaît pas officiellement le culte catholique, seules quelques religions sont officiellement reconnues (islam, alévisme, judaïsme, chrétiens orthodoxe). Il est interdit en Turquie, sauf dérogation exceptionnelle, de construire de nouvelles Églises. Entre 1923 et 2015, un seul projet est en cours pour construire une nouvelle Église pour les Chrétiens syriaques.

Il est très inquiétant de constater que Najib Azergui, un représentant du milieu politique français, soit en relation directe avec des islamistes radicaux, en défendant une politique d'islamisation de la France et de l'Europe.


Le responsable Najib Azergui de l'UDMF, impliqué dans un réseau de l'Islam radical présente plusieurs candidats aux élections départementales de 2015.

 


Najib Azergui (à gauche), fondateur de l'UDMF, et l'islamiste radical Elias d'Imzalène (à droite), en conférence le 19 mars 2014 à la Mosquée Rahma de Torcy
. Ci-dessous, un court extrait de l'intervention de Elias d'Imzalène :

"Les communautés qui prospèrent en France sont les communautés organisées. Quand on vous dit : "ne faites pas de communautaire", on essaye, comme pour un certain Finkielkraut qui a été nommé à l'Académie, de vous retirer votre principale arme.
Les gens qui vous parlent de citoyenneté comme certains précheurs depuis des années qui traitent les autres de traîtres, il faut savoir pourquoi ils sont devenus traîtres. On leur a appris pendant 30 ans à être de simples citoyens et à être soit des Verts (écologistes) soit de l'UDI, au lieu de dire : "pensez aux vôtres en premier plan." Soyez des Musulmans fiers de l'être et organisez-vous par rapport à cela".
On a voulu faire de ce language victimaire qui prêtait le battement à l'ennemi : "soyez des citoyens". Ces gens là qui prétendaient faire de la politique nous ont desservis, ils ont été dans la continuation du travail des élites, dans notre renfermement, dans notre ostracisation, et dans notre quasiment esclavage, osons le mot, dans le sens où aujourd'hui, on se rend compte que les lois d'apartheid qui ont été votées, démarquent effectivement.
Il existe des communautés ne serait-ce que de souffrances, ne serait-ce que d'arpatheid, puisque on est la seule communauté aujourd'hui marquée par le fer blanc et par le sceau de certaines lois qui ne nous donnent pas ce droit de citoyen, puisque quand aujourd'hui une femme qui porte le voile ou le niqab ne peut pas voter, elle n'est plus citoyenne, au sens grec du terme, puisque elle n'a plus la voix de la cité, rendez-vous bien compte qu'on a réussi à vous retirer cette citoyenneté."
[37:00]
"les élections et après", conférence du 19 mars 2014 à la Mosquée de Torcy, animée par Olivier-Abdennour Weber et réunissant M'Hammed Henniche (UAM-93), Elias d'Imzalène (IslamEtInfo) et Najib Azergui fondateur de l'Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF).

Pour Elias d'Imzalène, les Musulmans qui se sont engagés en politique auprès des Verts ou dans l'UDI, des partis politiques non-musulmans, sont des "traîtres", qui ont renié la cause communautaire musulmane et ont laissé les Musulmans avec leur statut de "citoyen" vivre en "esclavage" en France. Seuls ceux qui font bloc et s'organisent, à l'instar de la communauté juive, prospèrent.
C'est en tant que Juif et non pas pour ses qualités d'écriture, sous-entend le prédicateur, que Alain Finkielkraut aurait été élu à l'Académie Française par le lobby Juif.

 

Autre extrait d'une conférence donnée par Elias d'Imzalène sur le communautarisme, toujours à la Mosquée de Torcy :

"Réapproprier vos espaces, c'est avant tout, vous dire que vos écoles dans lesquelles vous envoyez vos enfants, dans lesquelles je suis allé et on m'a appris à mécroire, à détester cette religion, à détester nos ancêtres, doit être abandonnée et qu'on arrive à nos écoles, et que cela devienne clairement un objectif principal.
Il n'est plus possible aujourd'hui qu'on se dise avec toutes les réformes qui se font aujourd'hui, comment on a le courage d'envoyer notre fils ou notre fille à l'école avec tout ce qu'on est en train de leur apprendre. Il ne faudra pas être surpris, si à 20 ans, il vous annonce des nouvelles fracassantes, parce que à l'école c'est ce qu'on lui apprend.
Au lieu de pleurer, et de dire : "s'il vous plaît, changer vos programmes, accepter ma fille avec le hijab !". Aujourd'hui, des soeurs se font virer de l'école parce que elles ont une jupe longue.
Les écoles doivent devenir une priorité pour nous tous. Aujourd'hui nous devons nous dire que les projets d'école et les projets de Mosquées, sont des choses qui vont ensemble. Je ne peux pas dire, je vais faire une Mosquée, où mon fils passera le samedi et le dimanche dans le meilleur des cas, et délaisser une école qui le gère quasiment 5 jours sur 7 pendant la semaine."
[25:00]
"Pourquoi on n'est pas capable d'avoir une clinique privée, et de dire voilà, si un jour ma femme accouche, je veux que cela soit vous, madame le medecin, qui l'accueille, et on vous paiera même plus que les autres."
[29:12]
"Un jour il faudra penser local, un jour il faudra penser communautaire, un jour il faudra penser grand, un jour il faudra penser même à avoir nos banques, notre monnaie locale. Dans votre ville, si vous avez une monnaie locale, et c'est fait dans certaines villes de France et d'Europe, ils se sont rendus compte que l'Euro cassait tout, il était trop cher, que leurs jeunes ne travaillaient pas, ils ont mis en place une monnaie locale. Vous échangez un euro contre un Torcy-dinar et après vous pouvez aller en priorité voir votre boucher halal qui accepte ces Torcy-dinars."
[30:32]
conférence de Elias d'Imzalène à la Mosquée de Torcy "L'Islam, les médias et la communauté" le 14 juin 2013

Pour l'islamiste Elias d'Imzalène, la communauté musulmane doit abandonner l'école de la république, inadaptée à l'enseignement et aux valeurs de l'Islam. La société française ne respecte pas les femmes musulmanes puisqu'elle interdit le port du voile islamique à l'école et sur le lieu de travail. Elle admet également la mixité sociale entre hommes et femmes, comme dans les hôpitaux français où on autorise des médecins hommes à ausculter des femmes, ce qui est une hérésie islamique pour Elias d'Imzalène.
L'objectif est donc de créer un État dans l'État, avec sa propre monnaie (le "Torcy-dinar"), ses propres banques, ses règles islamiques de non-mixité entre homme et femmes. En résumé, les Musulmans de Torcy doivent rejeter l'occident et ses institutions, et appliquer la charia islamique sur le territoire français.

Une propagande politique antioccidentale et antisioniste développée également par son proche collaborateur militant Nabil Ennasri, président du Collectif des Musulmans de France (CMF), qui lors des élections législatives de 2012, a appelé les Musulmans à « faire tomber Manuel Valls », l’« ami Éternel d’Israël ».

Le prédicateur antioccidental et antisioniste Nabil Ennasri (au centre à lunettes) et Elias d'Imzalène (à gauche) (hard-copy)

 

"Il y a une réglementation pour la future Mosquée, on connaît aujourd'hui la hauteur des bâtiments futur ce ce que cela pourrait être en terme de superficie, donc le permis de construire qui devra être déposé par l'association Rahma satisfera totalement à ces exigences, ou alors, cela ne pourra pas se faire. Mais cela, c'est quelque chose que l'on a travaillé depuis de longs mois, de longues années avec la communauté musulmane de Torcy, et je veillerai particulièrement au respect de ces deux conditions au préalable."
Le maire socialiste Guillaume Lelay-Felzine signe le 22 janvier 2014 avec l'association Rahma, l'acte de vente d'un terrain pour y construire la future Grande Mosquée de Torcy
Avec la collaboration du maire, Torcy avance à grands pas vers le communautarisme islamique et l'application de la charia. Bientôt la mise en place du "Torcy-dinar" ?

article publié sur http://islamineurope.unblog.fr le 7 avril 2015

Les commentaires sont fermés.